Les règles sur la mobilité s’appliqueront seulement aux avocats qui sont autorisés à exercer le droit dans un ressort qui a signé ou mise en oeuvre l’Accord de libre circulation nationale ou l’Accord de libre circulation territoriale. Les ressorts sont :
Colombie-Britannique
Alberta
Saskatchewan
Manitoba
Ontario
Nouvelle-Écosse
Nouveau-Brunswick
Terre-Neuve-Labrador
Île-du-Prince-Édouard
Québec (autres que les avocats admis au Barreau du Québec en vertu de l'Entente entre le Québec et la France en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles.)
Les territoires - Territoires du Nord-Ouest, Yukon et Nunavut - ont mis en œuvre l’Accord de libre circulation territoriale à l’égard de la libre circulation permanente.
Bien que le Québec n’ait pas encore mis en œuvre l’Accord de libre circulation nationale 2013, en avril 2021, le Barreau de l’Ontario a approuvé des changements fondés sur cet accord permettant à certains avocats québécois de pratiquer le droit et d’obtenir un permis d’exercice en Ontario, sous réserve des mêmes conditions que les avocats des autres provinces canadiennes.
L’Accord de libre circulation nationale est un accord réciproque. Autrement dit, un ressort dans lequel l’avocat est membre autorisé à exercer le droit et le ressort dans lequel l’avocat désire exercer temporairement ou de façon permanente doivent avoir signé l’Accord ou l’avoir mis en œuvre. Autrement, l’avocat sera assujetti aux mêmes exigences de libre circulation que ceux qui sont dans des ressorts non signataires, non réciproques.
En novembre 2006, les trois barreaux territoriaux (Territoires du Nord-Ouest, Nunavut et Yukon) et tous les signataires de l’Accord de libre circulation national ont signé l’Accord de libre circulation territoriale. Conformément à cet accord, les signataires ont convenu que les barreaux territoriaux signataires participeraient à la libre circulation nationale en tant qu’organes réciproques à l’égard de la libre circulation permanente (transfert des avocats d’un ressort à un autre), sans être obligés de se conformer aux dispositions de la libre circulation temporaire. Cet arrangement peut subsister pendant un maximum de cinq ans. Le 1er janvier 2012, l’AMT expirera et les signataires n’auront plus d’obligations ni de droits en vertu de l’Accord de libre circulation territoriale.
Pour les avocats qui ne sont pas autorisés à exercer le droit dans les ressorts qui ont signé et mis en œuvre l’Accord de libre circulation nationale, mais qui ont droit à exercer dans les ressorts qui ont signé et mis en œuvre le Protocole sur l’exercice interjuridictionnel du droit de 1994 (PEID), le PEID continuera de s’appliquer à l’égard de la libre circulation temporaire. À l’égard de la libre circulation permanente (transfert), les avocats qui ne sont pas autorisés à exercer le droit dans des ressorts qui ont signé l’Accord de libre circulation nationale ou l’Accord de libre circulation territoriale doivent se conformer aux dispositions de transfert du ressort visé pour les ressorts non réciproques.
Les avocats de ressorts qui n’ont pas mis en œuvre ni le Protocole sur l’exercice interjuridictionnel du droit, ni l’Accord de libre circulation nationale, ni l’Accord de libre circulation territoriale doivent contacter le Barreau pertinent pour déterminer les règles ou règlements administratifs qui s’appliquent à leur situation.